Un querelleur mis à mort subitement

 

 

C’était mai 1883. Je n’étais qu’un garçon alors et je ne prêchais que depuis deux mois. Le chef d’une entreprise de bois m’avait invité dans les régions non cultivées de la campagne de Muskoko, dans l’Ontario, au Canada, a fin d’y tenir quelques réunions dans l’espoir que ses hommes soient touchés par le message de l’Évangile.

‘On loua une salle de l’étage au-dessus dans une pension privée et on la garnit de places assises. Le premier soir, la salle était pleine, en grande partie d’hommes violents. Un homme, qui était assis près de la porte, décida d’une manière évidente de faire terminer la réunion. Il continua à frapper sur le sol, du pied et avec sa chaise. Il parlait à haute voix, il riait et il causait un trouble général. D’autres éléments comme lui se joignirent à lui, et pendant un instant il sembla que la réunion serait terminée. Désespéré, je tombai à genoux et je confiai toute l’affaire au Seigneur, en lui demandant de prendre soin de cet homme qui paraissait déterminé à entraver l’œuvre de Dieu. Dès que la réunion fut terminée, il y eut presque une débandade générale tandis que les hommes se dirigeaient vers la route.

Le lendemain, je le passai en jeûnant et en priant. Je savais que si Dieu ne prenait soin de la situation d’autres réunions n’auraient pu avoir lieu. Ce soir-là, alors que j’allais vers l’édifice, je vis un groupe d’hommes qui parlaient de façon excitée, et, lorsque j’entrai à l’intérieur de la salle, de petits groupes de personnes étaient en train de chuchoter. Ma première pensée fut qu’ils projetaient de me malmener. Imaginez ma consternation lorsque je fus informé que l’homme qui avait essayé de faire terminer la réunion, le soir précédent, il avait été tué subitement à cinq heures et demie.

Il avait pris sa cognée et il était allé abattre un petit arbre, et il fut trouvé peu d’instants après près de la racine de l’arbre, la tête fendue. Une branche était tombée et l’avait frappé sur le front. De cette façon, Dieu manifesta Sa puissance. Les gens furent fait trembler et taire, et le travail changea.

 

Témoignage tiré de : SIN, THE TELL-TALE [LE PÉCHÉ, LE BAVARD], par William Edward Shepard, God’s Revivalist Press, Ringgold, Young and Channing Sts. Cincinnati, O.

 

 

 

 

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