Comment le Seigneur vint en aide à Gustave

 

 

 

Gustave avait la triste réputation d’être un fainéant. À l’école, on se rendait facilement compte de sa négligence : ses travaux écrits étaient bourrés de fautes. Quand d’autres élèves faisaient de deux à trois fautes, lui ne manquait pas d’en faire une quinzaine. Un certain jour, il réussit à avoir vingt-et-une fautes dans une dictée ! Sa maîtresse, exaspérée de son insouciance, déchira la feuille sous les yeux de toute la classe, et le renvoya chez lui, avec les débris du cahier qu’il devait montrer à son père.

Mais au lieu de rentrer chez lui, Gustave s’assit sur un banc, devant l’école et se mit à pleurer. À la sortie des classes, un de ses camarades, croyant, vint s’asseoir à côté de lui, et lui dit :

— Gus, ne voudrais-tu pas que nous parlions au Seigneur de tes ennuis ? Gustave accepta sans hésitation, et ils se mirent en quête d’un endroit tranquille où ils pourraient prier ensemble. Mais tout à coup, le pauvre garçon se remit à pleurer.

— Oh ! Jean, dit-il, je ne peux pas prier, je suis un si méchant garçon ! J’ai dit tant de mensonges à la maîtresse et à mes parents ! Dieu sait tout cela, et j’ai peur qu’Il ne m’écoute pas !

— Eh ! bien, nous allons d’abord prier le Seigneur Jésus de te pardonner tous tes péchés, suggéra Jean, Il le fera très certainement, si tu les Lui confesses, car Il est mort sur la croix, à cause d’eux, et Il est plein de grâce et miséricordieux ; Il est un Dieu qui pardonne.

Ils se mirent donc tous deux à genoux, et Gustave confessa, en pleurant, qu’il était un pécheur et demanda pardon à Dieu. Il se sentit aussitôt très soulagé, réalisant que le fardeau de ses péchés était ôté ! Il s’écria, plein de joie :

— Jean, je sais maintenant que le Seigneur Jésus est mon Sauveur !

Et il remercia le Seigneur, qui lui avait donné cette merveilleuse assurance que ses péchés étaient pardonnés. « Cher Seigneur Jésus », poursuivit-il, « aide-moi à être plus obéissant à mes parents, aide-moi aussi à l’école, et pour mes devoirs à la maison, Amen ! »

De retour chez lui, il raconta à ses parents tout ce qui s’était passé, et leur demanda pardon pour toutes ses méchancetés. Son père l’assura de son pardon, et lui remit un cahier neuf, en disant :

— J’espère, mon fils, que tu vas mieux travailler et ne plus faire autant de fautes !

Ce soir-là, Gustave se donna énormément de peine pour ses devoirs, sans regarder à droite ou à gauche, comme il en avait l’habitude, à la recherche d’une araignée, d’une mouche on d’un moineau, pouvant se trouver à sa portée.

En examinant son travail, le lendemain matin, la maîtresse fut très surprise de trouver toutes les réponses justes.

— Sur qui as-tu copié, Gustave ? lui demanda-t-elle.

— Madame, répondit-il, je n’ai pas copié ! je crois que c’est le Seigneur Jésus qui m’a aidé !

La maîtresse le regarda avec quelque méfiance et se mit à corriger les autres travaux de la classe. Et figurez-vous son étonnement ! Tous les élèves avaient fait une, ou plusieurs fautes, Gustave seul n’en avait fait aucune.

À la fin de l’heure, Gustave alla vers sa maîtresse et lui demanda pardon pour sa conduite passée, pardon qui lui fut immédiatement accordé. À la maison, il raconta tout joyeux à sa mère ce qui était arrivé.

— Maman, ajouta-t-il, qu’il fait bon avoir le Sauveur, le Seigneur Jésus, comme fidèle Ami ! Il nous aide, ici, sur la terre, et bientôt Il viendra nous enlever au ciel, pour être toujours avec Lui !

Quel changement merveilleux se produit, en effet, en toute personne, qu’elle soit jeune ou âgée, qui vient à Dieu, confessant ses péchés, implorant Son pardon et demandant Son secours pour mener une vie différente. Nous en avons une illustration vivante dans l’histoire de Gustave : après s’être repenti et avoir accepté le Seigneur, comme son Sauveur, il mit sa confiance en Lui, pour avoir du secours, à l’école et à la maison !

Connaissez-vous le bonheur qu’il y a, à croire en Jésus, à Le connaître comme votre Sauveur et votre Appui, tous les jours de votre vie, chers jeunes lecteurs ?

Faites comme Gustave : confessez vos péchés et croyez à l’œuvre du Seigneur Jésus accomplie à la croix ; alors vous connaîtrez la même joie que Gustave. Il se peut que vous ne soyez pas des écoliers aussi mauvais que lui, mais vous êtes pécheurs, comme lui, et vous avez besoin de Christ pour vous sauver et vous secourir. La Bible déclare que tous ont péché (Rom. 3:23), et cela s’applique à vous, à n’importe qui d’autre. Si vous venez à Dieu comme pécheurs, Il vous recevra, et fera de vous Ses enfants ; Il vous aidera, se tiendra auprès de vous à tout moment ! Décidez-vous aujourd’hui ! Acceptez le Seigneur Jésus comme Sauveur et Ami !

 

Tiré de : Pour petits et Grands, Éditions de Bibles et Traités Chrétiens, Vevey, 1959 — Série 317

 

 

 

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