« Car je n’ai point honte de l’Evangile : c’est la puissance de
Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du
Grec. » (Romains 1/16) |
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Je m’appelle Illuminato
Butindaro, j’ai 39 ans et j’habite à Rome, précisément à Acilia, où je suis
arrivé en 1990. Je suis né à Noyon (le pays où naquit le Réformateur Calvin),
en France. Mes parents étaient émigrés là pour des raisons de travail, je
suis né de parents pentecôtistes et donc j’ai été élevé dès mon enfance dans
la crainte de Dieu. Là en France, j’ai habité peu de temps parce qu’ensuite
nous nous sommes rendus en Italie et précisément à Lavena Ponte Tresa en
province de Varèse, un pays placé à la frontière avec la Suisse italienne. |
Là, j’ai vécu la plus grande
partie de ma vie, je participais aux réunions de l’Église Évangélique,
l’école dominicale, mais j’étais perdu. Je croyais à l’existence de Dieu et
je ne me suis jamais permis de blasphémer Son Nom. J’aimais l’Église
Évangélique tandis que j’avais de la répugnance de l’Église Catholique
Romaine, je détestais le milieu où les catholiques se réunissaient, plein de
statues et images de leurs idoles, chandelles allumées, la puanteur de
l’encens, et puis en fond sonore ces prières récitées automatiquement,
‘oh ! l’immonde ambiance de ces lieux’ ; tandis que dans les
réunions Évangéliques c’était différent, la simplicité, la ferveur dans la
prière et dans les chants, la prédication de l’Évangile qui arrivait droit à
mon cœur, et puis les témoignages qui touchaient le cœur, qui avait été
guéri, qui secouru, qui délivré des démons, qui baptisé avec l’Esprit Saint ;
je sentais que le Seigneur m’appelait à la repentance, mais je différais, je
disais en moi-même : ‘Pas maintenant, il y a le temps’. J’étais perdu,
perdu en ce monde obscur et froid, je me sentais enveloppé de ténèbres,
j’avais peur de mourir, je savais que l’enfer est une réalité, si j’étais
mort mon âme serait descendue, et puis les pleurs, le remords, sans
avoir plus une occasion pour être sauvé parce que j’avais refusé l’Évangile
éternel. Oh ! Je ne voulais pas aller dans ce lieu terrible, je ne
voulais pas, je continuais pourtant à faire ce qui déplaît à Dieu, en famille
comme au travail et avec les amis. |
J’étais extrêmement attaché au
football, je fréquentais le stade assidûment et j’étais un supporter
fanatique, au point que je fis faire une banderole longue de sept mètres à
pendre aux gradins du stade, avec une très grande inscription qui disait
‘Enfer blanc-rouge’. Au stade, je m’égosillais pour soutenir l’équipe de mon
cœur, mais aussi pour insulter les supporters et les équipes adverses, on
était dans un climat de tension sur les gradins où d’un moment à l’autre
quelque chose de fâcheux pouvait arriver : des agressions au couteau,
des échauffourées, etc. Un jour hors du stade nous fûmes chargés par les
supporters de l’équipe adverse, je les vis au loin qui couraient vers nous
avec des bâtons ou des battes, nous ne pûmes faire que fuir. Je
collectionnais les photos des groupes de supporters fanatiques de toute
l’Italie (première, deuxième, troisième division), j’étais en relation
épistolaire avec eux, je leur envoyais les photos (que je prenais
personnellement) du groupe dont je faisais partie et ils m’envoyaient les
leurs. Lorsque l’équipe jouait sur son terrain, j’étais présent, mais j’étais
empêché de la suivre en déplacement parce que je travaillais le dimanche
matin. J’étais vraiment fou de football, lorsque l’Italie gagna le match
contre le Brésil aux championnats du monde en Espagne en 1982 je descendis
dans les routes de mon pays drapeau en main et en dansant la samba. Je
pariais toujours sur les matches de football, j’achetais des revues
sportives, puis les matches à la télé, puis les radioreportages, j’ai
gaspillé beaucoup d’argent dans ces choses vaines, je travaillais et je
dépensais. |
Mon frère Giacinto se
convertit au Seigneur pendant qu’il se trouvait en Angleterre, je vis le
changement lorsqu’il revint, transformé par la puissance de Dieu, ensuite je
me convertis moi aussi, cela arriva en 1984, je reconnus devant Dieu que
j’étais un pécheur et je crus de tout mon cœur que Jésus était mort sur la
croix pour nos péchés et qu’il était ressuscité le troisième jour. Le 16
septembre 1984 mon frère comme moi, nous fûmes baptisés dans l’eau, au nom du
Père, du Fils et du Saint-Esprit. Je me rappelle encore ce jour-là, il est
écrit de façon indélébile dans mon esprit, le pasteur Calvarese de Locarno et
mon oncle Restivo, maintenant pasteur de l’Église de Lavena Ponte Tresa, me
baptisèrent. |
Je rends grâces à Dieu qui m’a
sauvé, je Lui rends grâces parce qu’il m’a accueilli dans Son Royaume, je Lui
rends grâces pour m’avoir donné la paix, oui une grande paix et joie, vraie
paix et vraie joie que le monde ne donne pas, Dieu m’a fait renaître, Il m’a
dit : Je t’ai racheté, tu es à moi. Amen. |
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Illuminato Butindaro |