L’histoire de Jésus de Nazareth, le Sauveur du monde

 

 

Au temps de l’empereur César Auguste, une jeune fille vierge de Nazareth (une petite ville de la Galilée) avait été fiancée à Joseph, fils de Jacob, qui était de la maison de David. Elle reçut la visite d’un saint ange de Dieu, lequel lui annonça à l’avance qu’elle concevrait et enfanterait un fils qui serait grand et serait appelé Fils du Très-Haut ; son nom serait Jésus. À lui, Dieu donnerait le règne de David son père, et il dominerait sur Israël éternellement. Marie (ainsi s’appelait la jeune fille vierge), l’entendant dire ces paroles, demanda comment tout cela arriverait étant donné qu’elle ne connaissait point d’homme ; et l’ange lui répondit que l’Esprit Saint viendrait sur elle, et que la puissance de Dieu la couvrirait de son ombre, c’est pourquoi le saint qui naîtrait s’appellerait Fils de Dieu. Sur quoi Marie répondit à l’ange qu’il soit fait selon sa parole parce qu’elle se déclarait la servante du Seigneur.

Et cela arriva ainsi, Marie devint enceinte par la vertu de l’Esprit Saint, sans que Joseph l’ait connue. Mais lorsque Joseph, quelque temps après, s’aperçut que sa fiancée était enceinte, il se proposa de la quitter secrètement, mais comme il pensait à ces choses, un ange de Dieu lui apparut en songe et lui dit de ne pas craindre de prendre avec lui Marie, sa femme, car ce qui avait été conçu en elle était de l’Esprit Saint ; et de donner au fils qui devait naître le nom de Jésus, ce qui signifie ‘YHWH sauve‘ (YHWH est le nom hébreu de Dieu qu’on prononce Yahweh). Quand il se réveilla, tranquillisé par ces paroles, Joseph épousa Marie, convaincu que le messager de Dieu ne lui avait pas menti.

Ces jours-là, il arriva qu’un édit fut publié de la part de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre. Alors Joseph prit sa femme qui était enceinte et il se rendit à Bethléem afin de se faire enregistrer parce que, comme nous l’avons dit avant, il était de la maison de David. Et il arriva que pendant qu’ils se trouvaient à Bethléhem de Juda, Marie enfanta l’enfant à qui on donna, quand il fut circoncis le huitième jour, le nom de Jésus.

Le jour-même où Jésus naquit, un ange du Seigneur apparut à des bergers de la contrée de Bethléem et leur annonça la bonne nouvelle que ce jour-là dans la ville de David était né le Sauveur, qui était Christ (du grec Christòs, ce qui signifie ‘Oint’), le Seigneur. Eux donc, ayant entendu cela, se rendirent à Bethléem où ils trouvèrent le petit enfant et révélèrent ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant. En entendant ces choses, ceux qui étaient là s’étonnèrent.

Lorsque s’achevèrent les jours pendant lesquels – selon la loi – la femme qui avait enfanté un enfant mâle devait rester à se purifier de son sang, son père et sa mère le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, et aussi pour offrir l’holocauste et le sacrifice d’expiation que prescrivait la loi de Moïse.

Ensuite, quand Jésus avait encore quelques semaines, ils arrivèrent à Bethléem. Dans la maison où il se trouvait, des mages provenant de l’Orient, l’adorèrent, et ouvrant leurs trésors, ils lui firent des dons : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Comment ces hommes avaient-ils fait à arriver à Bethléem ? De cette manière : alors qu’ils étaient en Orient une étoile leur était apparue, qui les avait conduits en Israël. Arrivés à Jérusalem, ils avaient demandé où était le roi des Juifs qui était né parce qu’ils étaient venus pour l’adorer. Alors le roi de Judée, Hérode, fit appeler les scribes et les principaux sacrificateurs, et il s’informa d’eux d’où devait naître le Christ, et ils lui dirent que le Christ devait naître à Bethléem en Judée. Le roi donc avait envoyé les mages à Bethléhem (après s’être informé du temps où l’étoile leur était apparue), en leur disant de revenir lorsqu’ils auraient trouvé le petit enfant parce que lui aussi, il voulait aller l’adorer. Mais les mages après avoir trouvé le petit enfant Jésus ne retournèrent pas vers Hérode parce qu’ils furent divinement avertis en songe de ne pas repasser par Jérusalem ; donc, ils retournèrent dans leur pays par un autre chemin.

Cela naturellement rendit furieux Hérode, qui se vit moqué par les mages ; et alors il envoya exterminer tous les enfants de moins de deux ans qui étaient à Bethléem et ses alentours (suivant les indications de temps données par les mages). Mais le petit enfant Jésus ne fut pas mis à mort parce que Dieu, par un ange, avait averti à temps Joseph en lui disant de prendre le petit enfant et sa mère et d’aller en Égypte et y rester jusqu’à nouvel ordre. Plus tard, lorsque Hérode mourut, alors Dieu, toujours par un de ses anges, avertit Joseph et lui dit de retourner en Israël.

Arrivé en Israël, Joseph se retira dans la Galilée, et précisément dans la ville de Nazareth. Là, Jésus fut élevé par son père et sa mère et il croissait en sagesse et en stature, se fortifiait et la grâce de Dieu était sur lui.

Lorsque Jésus eut trente ans environ, il quitta la Galilée et se rendit au fleuve Jourdain pour se faire baptiser par Jean-Baptiste, qui était apparu depuis quelque temps dans le désert de Judée prêchant un baptême de repentance pour la rémission des péchés. Qui était-il? Il n’était ni Élie ni le Christ, comme lui-même eut à répondre à ces pharisiens qui l’avaient interrogé, un jour au-delà du Jourdain, où il était en train de baptiser ; mais il était celui de qui Dieu avait parlé par le prophète Malachie quand il dit : « Voici, j'enverrai mon messager ; il préparera le chemin devant moi » (Malachie 3/1). Un homme donc que Dieu avait envoyé devant son Oint pour lui préparer le chemin. Mais de quelle manière le messager de Dieu préparerait-il le chemin devant l’Oint de Dieu ? En témoignant de lui afin que tous croient en lui ; et en effet, c’est ce que fit Jean.

Quand en ce jour-là Jean-Baptiste le baptisa et Jésus fut sorti de l’eau, il arriva que les cieux s’ouvrirent et il vit descendre sur lui l’Esprit Saint sous une forme corporelle comme une colombe et il entendit une voix qui dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection » (Matthieu 3/17). Depuis lors, Jean-Baptiste commença à attester à la foule : « J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et s'arrêter sur lui. Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser d'eau, m'a dit : Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et s'arrêter, c'est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j'ai vu, et j'ai rendu témoignage qu'il est le Fils de Dieu » (Jean 1/32-34 – Segond, Genève 1979). À l’occasion donc de son baptême dans l’eau Jésus de Nazareth fut oint par Dieu d’Esprit Saint.

Après que Jésus fut oint, l’Esprit Saint le conduisit dans le désert afin qu’il soit tenté par le diable. Après qu’il eut jeûné pendant quarante jours et quarante nuits, par trois fois le tentateur chercha à le faire tomber dans le péché ; mais Jésus s’opposa à lui d’une manière efficace en lui citant la loi du Seigneur qu’il avait placée dans son cœur selon qu’il est écrit : « La loi de son Dieu est dans son cœur ; ses pas ne chancellent point » (Psaumes 37/31). Le diable alors le laissa jusqu’à une autre occasion, et les anges de Dieu vinrent le servir.

Après cela, Jésus retourna dans la Galilée où il commença à prêcher et à enseigner, glorifié par tous. Il vint aussi à Nazareth où il avait été élevé, mais ici ses concitoyens se levèrent pleins de colère contre lui parce qu’après qu’il eut lu dans la synagogue ce passage d’Ésaïe où il est dit : « L’Esprit du Seigneur, l’Eternel, est sur moi, car l’Eternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance ; pour publier une année de grâce de l’Eternel » (Ésaïe 61/1-2 – Segond, Genève 1979), il affirma que ce jour-là cette Écriture s’était accomplie, et qu’aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie. Eux alors le chassèrent de la ville et tâchèrent de le précipiter en bas du sommet de la montagne sur laquelle était bâtie Nazareth, mais Jésus passant au milieu d’eux s’en alla à Capernaüm, une ville située près de la mer dans le territoire de Zabulon et de Nephthali, où il fixa sa résidence, en effet cette ville est appelée sa ville (cf. Matthieu 9/1).

Jésus allait de ville en ville et de village en village prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Il disait à la foule : « Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1/15) ; donc, il exhortait tous à se repentir de leurs péchés et à croire dans la bonne nouvelle dont lui était l’ambassadeur par la volonté de Dieu. En effet, le prophète Ésaïe avait dit du Christ qu’il porterait une bonne nouvelle aux pauvres. Mais en quoi consistait cette bonne nouvelle dans laquelle Jésus exhortait les hommes à croire ? C’était que Dieu avait envoyé dans le monde son Fils, afin que quiconque croirait en lui ne périrait pas, mais qu’il aurait la vie éternelle. C’était, en d’autres mots, la merveilleuse nouvelle que Dieu dans son grand amour avait envoyé dans le monde son Fils afin que par lui le monde soit sauvé, et que pour être sauvés, il était nécessaire, indispensable, de croire en lui.

Outre qu’il a annoncé aux Juifs la repentance et la foi en lui, Jésus enseigna beaucoup de choses en paraboles à la foule et ainsi s’accomplirent les paroles du prophète : « J’ouvre la bouche par des sentences, je publie la sagesse des temps anciens » (Psaumes 78/2).

Mais Jésus accomplit aussi beaucoup de guérisons parmi les Juifs. Il ressuscita aussi les morts et chassa beaucoup de démons des corps de ceux qui étaient possédés, et cela, parce que Dieu était avec lui.

Mais bien que Jésus ait parcouru le pays des Juifs en faisant du bien, et en guérissant tous ceux qui étaient sous la domination du diable parce que Dieu était avec lui, il y en eut beaucoup qui ne crurent pas en lui et dirent de lui qu’il était un gros mangeur et un ivrogne, un qui séduisait les gens, un fou, qui avait le prince des démons et par lui chassait les démons, un pécheur parce qu’il violait le sabbat, un blasphémateur parce qu’il appelait Dieu son Père et se disait égal à lui. Des calomnies, de pures calomnies ; parce que Jésus fut un homme tempéré en toutes choses ; un homme qui ne chercha jamais son intérêt comme les séducteurs qui enseignent le mensonge par appât du gain ; un homme rempli de sagesse, non pas la sagesse des chefs de ce siècle, mais la sagesse de Dieu mystérieuse et cachée ; un homme plein d’Esprit Saint qui chassait les démons par l’Esprit ; un homme qui ne viola jamais le Sabbat parce que le jour du Sabbat il est permis de faire du bien, il est permis de sauver une personne et lui, ce jour-là, il faisait justement cela en guérissant ceux qui en avaient besoin ; un homme vrai qui ne se fit pas égal à Dieu par présomption, mais parce qu’il était égal à Dieu par nature étant son Fils unique venu d’auprès de Lui. Mais quoiqu’il soit égal à Dieu, il accepta de s’humilier, en prenant la forme de serviteur, en devenant semblable aux fils des hommes. Beaucoup ne reconnurent pas en lui le Fils de Dieu parce qu’il se présenta sous forme d’un humble serviteur qui apparemment n’avait rien de différent d’autres hommes.

Ces calomnies naturellement firent souffrir Jésus parce qu’il se vit rejeté justement de ceux de sa maison ; il souffrit comme les prophètes qui avaient été avant lui, et qui avaient été rejetés et calomniés alors qu’ils avaient été envoyés par Dieu au peuple pour son bien. Ainsi s’accomplirent les paroles du prophète Ésaïe: « Homme de douleur et habitué à la souffrance » (Ésaïe 53/3), et en effet Jésus-Christ fut ainsi.

Parmi ceux qui rejetèrent Jésus il y eut les principaux sacrificateurs et les pharisiens lesquels, l’ayant méconnu et n’ayant pas compris les déclarations des prophètes qu’on lisait chaque sabbat, délibérèrent pour l’arrêter et de le faire mourir.

Quelques jours avant la Pâque, Jésus monta à Jérusalem et y entra monté sur un ânon. Au même moment, le Diable entra dans un des disciples de Jésus, appelé Judas Iscariot. Il proposa aux principaux sacrificateurs de leur livrer Jésus en échange de trente pièces d’argent. Dès lors, Judas Iscariot chercha le moment opportun pour livrer Jésus.

Il arriva ainsi que, pendant la fête de la Pâque, après que Jésus eut mangé la Pâque avec ses disciples, Judas sortit d’où ils étaient réunis. Peu après, il vint dans le jardin du Gethsémané, où Jésus en attendant était allé avec ses disciples pour prier, avec une grande foule armée d’épées et de bâtons. Après avoir reçu le signal convenu de la part de Judas, ceux-ci mirent les mains sur Jésus et l’arrêtèrent ; exactement comme ils auraient fait avec un malfaiteur. Tous ses disciples alors l’abandonnèrent et s’enfuirent.

Ils l’emmenèrent d’abord devant le Sanhédrin qui le jugea digne de mort parce qu’il s’était déclaré le Fils de Dieu, ce qui était un blasphème. Lorsque les membres du Sanhédrin dirent : « Il mérite la mort » (Matthieu 26/66), ils lui crachèrent au visage et lui donnèrent des coups de poing ; et autres le giflèrent, en disant : « Christ, prophétise ; dis-nous qui t’a frappé » (Matthieu 26/68). Ensuite, ils le lièrent et l’emmenèrent au gouverneur Ponce Pilate pour lui demander de le crucifier. Pilate en un premier temps avait décidé de le libérer parce qu’il ne trouvait rien en lui qui mérite la mort (il l’avait aussi envoyé à Hérode qui ces jours-là se trouvait à Jérusalem, qui l’avait raillé avec ses soldats, et qui lui non plus, n’avait trouvé en Jésus aucune des fautes dont l’accusaient les principaux sacrificateurs et les scribes), mais comme la multitude demandait à grands cris de le crucifier, il consentit à ce qu’elle demandait et donc il ordonna qu’il soit fait d’abord flagellé et ensuite crucifié. Les soldats du gouverneur l’emmenèrent alors dans le prétoire et le revêtirent de pourpre, ils lui posèrent sur la tête une couronne d’épines, ils lui mirent un roseau dans la main droite, et ils se prosternèrent devant lui et le raillèrent en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec le roseau et crachaient sur lui. Après l’avoir rhabillé de ses vêtements, ils l’emmenèrent dehors au lieu appelé Golgotha, où ils le clouèrent sur la croix afin que s’accomplissent les paroles : « Ils ont percé mes mains et mes pieds » (Psaumes 22/17), entre deux malfaiteurs et cela afin que s’accomplissent les paroles d’Ésaïe : « Il a été mis au nombre des malfaiteurs » (Ésaïe 53/12).

Pendant qu’il était sur la croix, les soldats se partagèrent ses vêtements et tirèrent au sort la tunique pour savoir à qui elle reviendrait ; cela arriva afin que s’accomplisse l’Écriture : « Ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique » (Psaumes 22/19).

Jésus agonisant à la croix fut aussi raillé par les passants et par les principaux sacrificateurs, par les scribes et par les anciens lesquels lui disaient : « Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même ! S'il est roi d'Israël, qu'il descende de la croix, et nous croirons en lui. Il s'est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s'il l'aime. Car il a dit : Je suis Fils de Dieu » (Matthieu 27/42-43) ; et cela arriva afin que s’accomplissent les paroles de David : « Tous ceux qui me voient se moquent de moi, ils ouvrent la bouche, secouent la tête : Recommande-toi à l'Éternel ! L'Éternel le sauvera, il le délivrera, puisqu'il l'aime ! » (Psaumes 22/8,9), et encore : « Ils ouvrent contre moi leur gueule, semblables au lion qui déchire et rugit » (Psaumes 22/13).

Avant que Jésus expire, il cria : « Éli, Éli, lama sabachthani ? c'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Matthieu 27/46), et ce moment-là, l’un de ceux qui étaient là courut remplir une éponge de vinaigre et, l’ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire. Cela arriva afin que s’accomplisse ce qui avait été dit par David : « Pour apaiser ma soif, ils m’abreuvent de vinaigre » (Psaumes 69/22).    

Après que Jésus eut expiré, les soldats vinrent rompre les jambes à ceux qui étaient sur la croix, ils rompirent les jambes aux deux malfaiteurs qui avaient été crucifiés avec lui, mais non à Jésus, parce qu’ils le virent déjà mort, afin que s’accomplisse l’Écriture qui dit : « Aucun de ses os ne sera brisé » (Jean 19/36 ; Psaumes 34/21). Ce soir-là s’accomplit aussi l’Écriture : « Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé » (Zacharie 12/10).

Mais pourquoi Jésus-Christ est-il mort ? « Il a été blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités » (Ésaïe 53/5), dit Ésaïe. Donc sa mort sur la croix, voulue et décrétée par les Juifs et exécutée par les païens, ne fut que l’accomplissement des paroles du prophète Ésaïe. Et donc nous disons que ce fut Dieu qui fit en sorte que les Juifs et les païens se mettent ensemble contre son Oint pour le tuer, et cela, afin qu’il nous libère du péché par sa mort.

Maintenant, expliquons ce concept très important. Le péché est entré dans le monde par un seul homme nommé Adam et ce péché est passé sur tous les hommes, c’est pourquoi tous ont péché. Mais qu’est-ce qui rend le péché fort dans l’homme ? La loi, parce que, comme dit Paul, elle est « la puissance du péché » (1 Corinthiens 15/56). Paul explique cela quand il dit que : « Le péché saisissant l’occasion, me séduisit par le commandement, et par lui me fit mourir » (Romains 7/11), en d’autres mots le péché fait levier sur la loi pour apporter la mort dans l’homme. Oui, la loi est bonne et sainte, mais le péché se sert d’elle justement pour causer la mort dans l’homme. Pour faire une comparaison, c’est comme si un meurtrier se servait d’une bûche faite par Dieu pour tuer un autre homme. Celui qui tue n’est pas le bois fait par Dieu et bon en soi, mais le meurtrier qui se sert de la bûche pour exécuter son dessein criminel. Ainsi le péché meurtrier se sert-il de la loi, donnée par Dieu à Israël et donc bonne, pour tuer spirituellement les gens. Donc, il fallait annuler le péché, c’est-à-dire le dépouiller de son pouvoir qu’il avait sur l’homme. ET JÉSUS A FAIT EXACTEMENT CELA PAR SON SACRIFICE, IL A ANNULÉ LE PÉCHÉ ; IL L’A PU FAIRE CELA PARCE QU’IL S’EST CHARGÉ DE NOS INIQUITÉS EN MOURANT SUR LA CROIX POUR NOUS TOUS. La personne qui croit en Jésus est affranchie du péché, parce que Jésus sur la croix a crucifié en elle le vieil homme, l’homme pécheur. Donc, le croyant en Christ est mort avec Christ au péché ; et par conséquent, la loi a cessé de le dominer parce que la loi ne domine l’homme que pendant qu’il vit, et non pas après qu’il est mort. Et le croyant par le corps de Christ est mort à la loi qui le tenait en esclavage, pour appartenir à un autre, c’est-à-dire à celui qui est ressuscité des morts.

Après que Jésus expira sur la croix, vint un certain Joseph d’Arimathée, un homme riche devenu lui aussi disciple de Jésus, qui demanda le corps à Pilate. Il prit le corps de Jésus, l’enveloppa d’un linceul blanc et le déposa dans une tombe qu’il avait fait creuser non loin de là, et dans laquelle personne encore n’avait été mis. Ainsi s’accomplit cette autre Écriture qui dit : « On a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau avec le riche » (Ésaïe 53/9).

Mais le troisième jour Dieu le ressuscita des morts parce que c’était impossible que Christ soit retenu par la mort ; et aussi sa résurrection avait été annoncée à l’avance par Dieu dans sa parole, en effet, David avait dit : « Car tu n’abandonneras pas mon âme dans le séjour des morts, et tu ne permettras pas que ton Saint voie la corruption » (Actes 2/27). C’est clair qu’ici David ne parla pas de lui parce que son corps resta dans le sépulcre et vit la corruption, mais il parla de la résurrection du Christ, d’un de ses descendants, parce qu’il savait que Dieu lui avait promis avec serment que le ferait asseoir sur son trône éternellement selon qu’il est écrit : « L’Éternel a juré la vérité à David, il n’en reviendra pas : Je mettrai sur ton trône un fruit de tes entrailles » (Psaumes 132/11).

Après que Jésus ressuscita il se fit voir de ceux qu’il avait choisis, il mangea et but avec eux, et il discuta avec eux des choses qui concernent le royaume de Dieu et leur donna des commandements ; après quoi il fut enlevé au ciel à la droite de la Majesté et cela afin que s’accomplissent les paroles de David : « Parole de l’Éternel à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied » (Psaumes 110/1). Et du ciel, en son temps, il reviendra avec gloire et puissance.

 

Repens-toi et crois en Lui

Jésus, avant d’être enlevé au ciel, commanda de prêcher en son nom aux hommes la repentance et la rémission des péchés (cf. Luc 24/46-47). C’est ce que les apôtres firent après que Jésus fut enlevé au ciel, et c’est ce que nous faisons aujourd’hui après environ deux mille ans afin d’obéir au commandement de Jésus-Christ.

Nous t’exhortons donc au nom de Christ à te repentir de tes péchés et à croire en Jésus-Christ, parce que SEULEMENT PAR LA FOI EN LUI TU PEUX OBTENIR LE PARDON DE TES PÉCHÉS selon qu’il est écrit : « Tous les prophètes rendent de lui ce témoignage, que quiconque croit en lui, reçoit la rémission des péchés par son nom » (Actes 10/43 – Ostervald Rév. 1996). Jésus-Christ en effet a l’autorité de pardonner aux hommes leurs péchés, comme il l’avait quand était sur la terre (cf. Marc 2/5-11), parce que c’est le Fils de Dieu, et c’est ce qu’il fait PERSONNELLEMENT envers ceux qui croient en lui. Il n’y a donc besoin d’aucun autre médiateur entre Dieu et les hommes autre que Jésus-Christ, afin de recevoir le pardon de ses péchés. Nous te le répétons : AUCUN (cf. 1 Timothée 2/5-6).

Rentre donc en toi-même, crois au nom du Fils de Dieu et tu recevras le pardon de tes péchés. Non seulement le pardon des péchés, mais aussi la vie éternelle selon qu’il est écrit : « Celui qui croit en moi a la vie éternelle » (Jean 6/47) c’est pourquoi TU SERAS SÛR QUE LORSQUE TU MOURRAS TU IRAS AU PARADIS – UN LIEU CÉLESTE MERVEILLEUX OÙ IL N’Y A NI LA DOULEUR NI LES PLEURS ET OÙ LA PAIX RÈGNE (cf. 2 Corinthiens 12/2-4 ; Job 25/2) – et tu commenceras à désirer de quitter ce corps et de demeurer auprès du Seigneur dans le paradis de Dieu (cf. Philippiens 1/23 ; 2 Corinthiens 5/8).

N’hésite pas, ne remets pas cette décision à demain ou à quelque autre jour (cf. 2 Corinthiens 6/2), demain pourrait être trop tard pour prendre cette décision parce que TU POURRAIS MOURIR SUBITEMENT sans avoir le temps de te repentir et de croire en Jésus et TU T’EN IRAIS DIRECTEMENT À L’ENFER – UN LIEU HORRIBLE QUI EXISTE DANS LE CŒUR DE LA TERRE OÙ LE FEU BRÛLE ET LES ÂMES DES PÉCHEURS SOUFFRENT DES TOURMENTS TERRIBLES CAUSÉS PAR LE FEU (cf. Luc 16/24) – en n’ayant plus jamais d’autre occasion de te repentir et de croire en Jésus. En effet, c’est la fin qu’attend tous ceux qui ne se repentent pas et ne croient pas en Jésus-Christ (Psaumes 9/17).

Deux chemins sont devant toi : le chemin du péché qui mène à l’enfer et sur lequel tu te trouves, et le chemin saint qui mène au paradis sur lequel nous nous trouvons par la grâce de Dieu et que nous t’avons montré : abandonne le chemin du péché et marche dans le chemin saint, et tu ne t’en repentiras jamais parce qu’il est écrit que de la repentance qui mène au salut on ne se repent jamais (cf. 2 Corinthiens 7/10).

 

 

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